L’I.A permet de donner accès à beaucoup de savoirs – sans expérimentations personnelles concrètes.
Elle s’adresse pour l’instant, en majorité à des jeunes – voire très jeunes.
Ce mode d’accès au savoir – très adapté pour un monde de compétitions exacerbées dans tous les domaines – offre aux jeunes une accumulation de données – SANS expériences de vie.
C’est-à-dire sans connaître l’échec, sans développer de persévérance ou d’intelligence adaptative à une situation donnée … et surtout, sans aucune contextualisation en temps long. Le « savoir », la « connaissance » ne sont plus des découvertes mais juste des accumulations intellectuelles de données.
Cela signifie que, par le développement de l’I.A comme outil de savoirs, la société crée de jeunes êtres humains qui occultent une grande partie de leur richesse individuelle. Ils ne sont plus pleinement vivants. Ce sont des réceptacles à informations.
La Vie se découvre par expérimentations. La Vie n’est qu’expérimentations.
Croire, et faire croire, que l’ingurgitation de savoirs en masse va améliorer la vie des gens est un leurre.
Bien sûr, c’est une expérimentation en soi.
Mais quel intérêt de faire ce type d’expérimentation manipulatrice auprès des jeunes, quand il est si aisé de comprendre que cela va gâcher leur vie. Et il est bien ici question de la Vie, pas de l'adaptation/ sur-adaptation à un modèle de société basé sur l'hyper exploitation et le principe de compétition par l'accumulation de richesses ou de reconnaissances sociale à titre personnel, individuel.
Car même si, à l’issue de l’expérience, il est avéré que ce n’était pas adapté, cela aura impacté la vie de milliards de jeunes, attiré.e.s par les sirènes du gavage de savoirs au détriment de la découverte de la Vie, vivante.
Questionnement
L’I.A ne devrait-elle pas ne servir qu’à des fins éthiques pour le bien de l’Humanité et donc n’être utilisée de façon très encadrée, que par des personnes ayant consacré leur vie au bien de l’Humanité ?
Alors cet outil « « pourrait » », peut-être, être utile.
