Nous sommes saturé.e.s, over saturé.e.s, sur-saturé.e.s … de tout : d’infos, de chiffres, de savoirs, d’images, d’informations sur tout et sur rien, de choses à faire, de tâches à réaliser ou à accomplir, d’injonctions à relever …
Comment pourrions-nous être ouvert.e.s ou disposé.e.s à acceuillir, recevoir ce que la Vie peut nous offrir ?
Nous sommes si occupé.e.s.
Saturé.e.s de tout.
Aucun interstice de vide dans nos vies.
Et, si jamais cela se produisait, alors l’angoisse et le stress occupent tout l’espace car nous ne savons pas comment vivre la simplicité d’un moment présent avec calme, sérénité ou volupté.
Sans aucune sollicitation.
Sans aucune intentionnalité non plus.
Juste le plaisir de l’abandon, du laisser-aller.
Mais voilà, « on » nous dit que c’est impossible, qu’il faut travailler, gagner de l’argent savoir, comprendre, apprendre, connaître tout sur tout, sortir, faire du sport ou de la peinture, ou des « loisirs », tout connaître de l'histoire ou de la religion ou de la science ... ou de ci ou ça …
Et nous ne nous autorisons plus le moindre espace d’errance, de vagabondage, d’improductif – au sens et au nom de la société et du politiquement correct.
Dé-saturons-nous. Ne serait-ce qu’un tout petit peu.
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